Pendant longtemps, la rédactrice en chef du magazine de mode ELLE, Cecilie Ingdal, s'endormait avant sa petite fille. Cela était dû à une anémie, mais elle a pris les mesures nécessaires pour y remédier afin qu'elle n'affecte plus son sommeil. Parce qu’un bon sommeil est crucial, aussi bien dans son travail dans industrie de la mode que dans son rôle de mère.
Elle est en fait une avocate de formation, mais fait partie intégrante de l'industrie danoise de la mode et des magazines depuis plus de 20 ans. Elle est notamment connue pour son rôle de rédactrice en chef de la version danoise du magazine de mode international ELLE, qu'elle dirige depuis le lancement du magazine au Danemark il y a 16 ans.
C'est une vie professionnelle caractérisée par un travail acharné et des journées souvent longues et variées, et c'est pourquoi Cecilie Ingdal sait de première main à quel point il est important de dormir suffisamment. Dans le deuxième épisode du podcast' And Now You Sleep « Dors-tu ? » Elle échange avec la présentatrice Kristina Trolle sur la façon dont une bonne nuit de sommeil peut affecter la journée de travail dans un secteur où il faut être capable de s'adapter à différentes personnes et à des délais courts.
- Le sommeil est important. Je pense que c'est important pour tout le monde. Cela est particulièrement évident dans mon secteur, où nous sommes des gens passionnés qui faisons toujours un effort supplémentaire pour obtenir le meilleur résultat. «Je travaille dans une petite équipe, donc nous sommes peu nombreux, et nous nous influençons donc les uns les autres, notre humeur et notre fatigue», explique Cecilie Ingdal.
Mais même si la vie quotidienne au sein de la rédaction est celle d'un petit groupe soudé, les choses sont différentes lorsque des photos sont prises pour une nouvelle couverture ou une série de mode. Ici, l’équipe est souvent constituée d’une composition complexe de photographes, de stylistes, de maquilleurs et de modèles. Et cela impose des exigences particulières à l'énergie de chacun et à celle des autres, constate Cecilie Ingdal.
CE N’EST PAS LE MOMENT POUR NOUS DE FAIRE TROP D’ERREURS. ÇA DOIT SIMPLEMENT FONCTIONNER PENDANT LES HEURES OÙ NOUS SOMMES ENSEMBLE.
- Nous partons chacun de notre point de départ, et il ne nous reste plus qu'à faire de cette séance photo une réussite. Nous n’avons pas le temps de rater trop de photos. Il faut juste que ça marche pendant les heures où nous sommes ensemble. Et nous voulons vraiment pouvoir passer un moment super cosy en même temps.
Les journées intenses sont peut-être aussi l'une des raisons pour lesquelles Cecilie Ingdal se couche souvent tôt le soir. Mais cela a aussi à voir avec le fait que le réveil sonne tout aussi tôt le lendemain matin – de préférence avant six heures.
Cependant, il y a une raison pour laquelle la rédactrice en chef a fait du sommeil une priorité. Cela est dû à une condition particulière qui a eu un impact majeur sur son niveau d’énergie.
- Cela (le sommeil, ndlr) a beaucoup compté pour moi pendant très longtemps. J’ai beaucoup lutté contre une numération sanguine très basse. Cela m'a rendu si fatiguée, si fatiguée. Je pouvais à peine rester éveillée après sept heures du soir et je dormais souvent avant ma fille. « C’est parfois vraiment terrible », explique la rédactrice en chef, qui vit actuellement à Frederiksberg avec sa fille, aujourd'hui âgée de 11 ans.
Ainsi, lorsque Cecilie Ingdal est allée consulter un gynécologue après une longue période de fatigue récurrente et de règles abondantes, elle a décidé de faire remplacer son stérilet en cuivre par un stérilet hormonal.
- J'étais peut-être un peu contre ça. Mais je dois admettre que là, la partie de ma santé qui devait faire en sorte de ne pas perdre plus de sang que nécessaire et à pouvoir dormir correctement était la plus importante.
Aujourd'hui, il n'arrive pas souvent qu'elle dormir avant sa fille. Heureusement. Parce qu'ensemble, ils ont tous les deux un rituel qu'ils accomplissent avant de se coucher pour que le sommeil se déroule de la meilleure façon possible.
- Nous envoyons les mauvaises choses au loin. Elle est maintenant à un âge où les cauchemars peuvent être un peu pénibles, alors nous les chassons avec les mauvaises pensées. Nous avons aussi un rituel où chaque soir, quand on se fait des câlins, on se raconte notre jour. Ici, nous nous allongeons ensemble sur le lit, sous la couverture, et elle me raconte comment s'est passée sa journée, puis, je lui raconte la mienne, dit Cecilie Ingdal.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la relation de Cecilie Ingdal avec le bon sommeil, vous pouvez écouter le deuxième épisode du podcast « Do you sleep ? » ici. Ici, elle parle, entre autres, de ce à quoi ressemble une jour au bureau en tant que rédacteur en chef et de la façon dont elle s'est rendue en Allemagne pour obtenir des conseils utiles pour mieux dormir.
